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Apprenti plâtrier-peintre en bâtiment dès l’âge de 13 ans puis exerçant ce métier aux côtés de son père,Georges Rougeron milite aux Jeunesses Socialistes et s’initie en politique. En Octobre 1934, il devient secrétaire parlementaire du député-maire Marx Dormoy, puis secrétaire général adjoint de la municipalité de Montluçon.
Il épouse en 1935 une institutrice, Gabrielle Aubailly, un garçon, Claude, naît de cette union en 1936 et décèdera accidentellement en 1966.
En 1940, à la révocation de la municipalité Dormoy, Georges Rougeron reprend son métier d’origine jusqu’à ce qu’Isidore Thivrier lui procure un emploi à la mairie de Commentry. Pendant les années de guerre, Georges Rougeron dirige le parti socialiste clandestin de l’Allier et s’engage au côté des résistants.
Il est arrêté le 1er octobre 1942 et interné administrativement. Il est libéré en novembre 1943 et assigné à résidence surveillée. Il reprend ses activités, prenant part à la constitution du Comité départemental de Libération de l'Allier en 1944 dont il assume le secrétariat. Le 21 août 1944, il rédige L'Appel Départemental de Libération.
Georges Rougeron entame une carrière politique locale, puis nationale. En 1945, il est élu conseiller général de l'Allier, administration dont il prend la présidence alors qu'il n'a encore que 34 ans. Il occupe cette fonction durant 25 ans sans interruption, jusqu'au printemps 1970. Elu sénateur, il siègera au Palais du Luxembourg de 1959 à 1971 ainsi qu’au Conseil régional d’Auvergne.
En 1947, il devient maire de Commentry sous l’étiquette du parti Socialiste. Il sera ensuite réélu pendant plus de quarante ans, jusqu’en 1989.
Passionné d’histoire, il mène parallèlement une activité d’écrivain et de journaliste. Il est l’auteur de quelques 70 ouvrages et plus de 700 articles sur l’histoire du Bourbonnais. Autodidacte, il s’inscrit à l’université et obtient en 1982, le titre de Docteur en Histoire à plus de 70 ans, avec mention « Très bien » pour sa thèse consacrée au « Département de l’Allier sous la IIIème République ».
Après avoir été élu conseiller municipal de Bézenet de 1989 à 1995, il se retire à la maison de retraite Saint Louis de Commentry, où il décède le 10 août 2003 à l'âge de 92 ans.
Sources :
Histoire de Commentry et des commentryens / Georges Rougeron, 1987.
Georges Rougeron(1911-2003) / Jean-Paul Perrin, 2003.
Chronique des Rougeron / Georges Rougeron, 1978
https://maitron.fr/spip.php?article175417 article de Fabien Conord
Un cas de longévité politique, Georges Rougeron à Commentry, 1947-1989 : rapport de stage / Pierre Gauthier, 1998
Hommages :
Les HLM George Rougeron portent son nom depuis 2015.
Une allée piétonne ainsi qu’un buste lui sont dédiés depuis 2015.
A son décès, Georges Rougeron lègue sa bibliothèque à la médiathèque de Commentry - Il existe un fonds Georges Rougeron dans le fonds Bourbonnais de La Pléiade depuis 2005.
Son ouvrage « Histoire de Commentry et des commentryens » édité en 1987 est toujours disponible à la vente à la médiathèque de Commentry.
Georges Rougeron
Georges Rougeron
est né le 6 janvier 1911 à Saint-Germain-des-Fossés.Apprenti plâtrier-peintre en bâtiment dès l’âge de 13 ans puis exerçant ce métier aux côtés de son père,Georges Rougeron milite aux Jeunesses Socialistes et s’initie en politique. En Octobre 1934, il devient secrétaire parlementaire du député-maire Marx Dormoy, puis secrétaire général adjoint de la municipalité de Montluçon.
Il épouse en 1935 une institutrice, Gabrielle Aubailly, un garçon, Claude, naît de cette union en 1936 et décèdera accidentellement en 1966.
En 1940, à la révocation de la municipalité Dormoy, Georges Rougeron reprend son métier d’origine jusqu’à ce qu’Isidore Thivrier lui procure un emploi à la mairie de Commentry. Pendant les années de guerre, Georges Rougeron dirige le parti socialiste clandestin de l’Allier et s’engage au côté des résistants.
Il est arrêté le 1er octobre 1942 et interné administrativement. Il est libéré en novembre 1943 et assigné à résidence surveillée. Il reprend ses activités, prenant part à la constitution du Comité départemental de Libération de l'Allier en 1944 dont il assume le secrétariat. Le 21 août 1944, il rédige L'Appel Départemental de Libération.
Georges Rougeron entame une carrière politique locale, puis nationale. En 1945, il est élu conseiller général de l'Allier, administration dont il prend la présidence alors qu'il n'a encore que 34 ans. Il occupe cette fonction durant 25 ans sans interruption, jusqu'au printemps 1970. Elu sénateur, il siègera au Palais du Luxembourg de 1959 à 1971 ainsi qu’au Conseil régional d’Auvergne.
En 1947, il devient maire de Commentry sous l’étiquette du parti Socialiste. Il sera ensuite réélu pendant plus de quarante ans, jusqu’en 1989.
Passionné d’histoire, il mène parallèlement une activité d’écrivain et de journaliste. Il est l’auteur de quelques 70 ouvrages et plus de 700 articles sur l’histoire du Bourbonnais. Autodidacte, il s’inscrit à l’université et obtient en 1982, le titre de Docteur en Histoire à plus de 70 ans, avec mention « Très bien » pour sa thèse consacrée au « Département de l’Allier sous la IIIème République ».
Après avoir été élu conseiller municipal de Bézenet de 1989 à 1995, il se retire à la maison de retraite Saint Louis de Commentry, où il décède le 10 août 2003 à l'âge de 92 ans.
Sources :
Histoire de Commentry et des commentryens / Georges Rougeron, 1987.
Georges Rougeron(1911-2003) / Jean-Paul Perrin, 2003.
Chronique des Rougeron / Georges Rougeron, 1978
https://maitron.fr/spip.php?article175417 article de Fabien Conord
Un cas de longévité politique, Georges Rougeron à Commentry, 1947-1989 : rapport de stage / Pierre Gauthier, 1998
Hommages :
Les HLM George Rougeron portent son nom depuis 2015.
Une allée piétonne ainsi qu’un buste lui sont dédiés depuis 2015.
A son décès, Georges Rougeron lègue sa bibliothèque à la médiathèque de Commentry - Il existe un fonds Georges Rougeron dans le fonds Bourbonnais de La Pléiade depuis 2005.
Son ouvrage « Histoire de Commentry et des commentryens » édité en 1987 est toujours disponible à la vente à la médiathèque de Commentry.